La contrée c'est comme le sexe : si tu n'as pas un bon partenaire, tu as intérêt è avoir une bonne main

La Penne/Huveaune : le gang des bouchers a encore frappé !

jeudi 27 octobre 2005.
 

Exclusivité BCFF :

La Penne/Huveaune hier soir à 20 heures.
Stephan L. et Severine G. s’appretent à se coucher dans leur résidence de ce paisible quartier de Marseille lorsque retentit (non sans mal) la sonnette.
Déguisé sous les traits d’un vieil ami de 15 ans, un personnage s’introduit dans la demeure.
Il sera suivi, quelques minutes plus tard, d’un deuxième individu se présentant comme le parrain du dernier né de ce "couple sans histoire".
Le piège est déjà en train de se refermer sur ces malheureux.
Subitement, l’un des deux individu sort une carte à jouer et somme le jeune couple d’effectuer une partie de contrée, les victimes prennent peur et obtempèrent sans résistance.
L’issue fatale se met inéxorablement en place à la faveur d’un scénario bien rodé par les malfrats.
Une partie, une deuxième et survient ce que personne n’osait imaginer : Stephan oubli de compter les atouts et prend 160 dans sa gueule, tout se déchaine alors.
Les deux agresseurs se sentant menacés décident d’en finir lors de la troisième partie, la "partie de la mort" : dès que l’un des deux parle, le deuxième lui monte dessus...c’est l’escalade ! Ils échappent à tout contôle et contre toute attente, font facilement leur points malgré leur annonces "suicidaires".
Scénario incroyable qui va contribuer à achever cette soirée dans "un bain de sang".

Le couple prend une branlée mémorable !

Ce matin, les traces du drame ont été analysés par les enqueteurs qui affirment, je cite : "n’avoir jamais vu une boucherie pareille !".
Les murs maculés de sang, de liquide séminal et de lait maternel, des cartes dispersées ca et là dans la deumeure, des bouts de pizza sur les canapés témoignent de la violence inouie de l’horrible soirée.

La veille, la torture avait pris fin vers minuit, les agresseurs s’étant résolus à prendre la fuite grâce à un geste héroïque de Severine G. qui n’a pas hésité à montrer ses seins.
"C’était notre dernier espoir de les faire partir" affirmera-t’elle plus tard.
Les services d’ordre préconisent d’ailleurs fortement ce comportement à l’encontre de tout individu suspect muni d’un jeu de carte.

Certaines pièces à conviction sont en cours d’analyse dans les locaux de la police scientifique, d’après leur premières conclusions, il s’agirait des feuilles de score utilisées par les deux complices :
2010 à 680 pour la première partie, 2600 à 1110 pour la deuxième et 2020 à 1110 pour la troisième et dernière partie.
L’analyse graphologique de ces document révelerait que les méfaits ont été commis par le même gang responsable du "massacre du Ness" relaté dans nos colones il y a quelques jours.
Rappelons que ce drame avait fait 8 victimes, toutes contrées à mort sous les regards traumatisés d’une douzaine de témoins.

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